Ecrit parGreenastic est une start-up sortie de la tête d’un biologiste de l’EPFL, Maxence Vieux-Rochas. Cette start-up, qui a participé au concours START, développe une solution permettant à tout le monde de créer des jardins sans pesticides.
Peu de temps après les premières phases du concours START, la start-up a été sélectionnée par l’accélérateur de l’UNIL-HEC Lausanne pour un programme de quatre mois. Greenastic est aujourd’hui soutenue par GENILEM.
Comment avez-vous développé ce projet ?
Après avoir travaillé l’idée avec des architectes paysagistes, le développement de l’application web permettant de créer des jardins sans pesticides a commencé par le développement d’un prototype en collaboration avec une étudiante de l’HEIG-VD au cours d’un projet de Bachelor. Une fois ce prototype réalisé, nous avons participé à différents concours. La réussite au concours de START Lausanne (obtention de la deuxième place, ndlr) a été déterminante pour lancer ce projet et aller de l’avant. Nous avons, dès les premières phases du concours, levé des fonds pour outsourcer le développement de notre première version de l’application.
“En règle générale, un entrepreneur reçoit environ trois bonnes nouvelles par semaine pour deux mauvaises”
Quelles sont, selon vous, les difficultés que rencontre un entrepreneur ?
L’expérience entrepreneuriale est intense et demande de réussir à trouver des ressources financières, humaines et avoir de bonnes connexions. Mais c’est surtout sur la volonté qu’il faut tout miser. En règle générale, un entrepreneur reçoit environ trois bonnes nouvelles par semaine pour deux mauvaises. L’état émotionnel est très fortement sollicité mais, il faut toujours persévérer en se focalisant sur les aspects positifs et savoir rebondir rapidement pour contrer les mauvaises nouvelles.
“Le problème de beaucoup de start-ups est de développer un produit sans s’intéresser au marché”
Qu’est ce qui vous motive dans ce projet ?
Des personnes de mon entourage ne savaient pas planter et, ceux qui le savaient, utilisaient beaucoup de pesticides. Je voulais concevoir une solution pour aider les gens à cultiver autrement, en utilisant des méthodes plus ancestrales, comme l’association de différentes cultures pour combattre les parasites.
Le problème de beaucoup de start-ups est de développer un produit sans s’intéresser au marché. Pour Greenastic, nous avons basé notre produit sur les attentes des gens en réalisant des études de marchés en allant directement auprès des personnes concernées. C’est de concevoir un outil qui est attendu par le public qui est très motivant.
Vous aidez à créer des jardins avec votre application, comment comptez-vous réaliser les jardins par la suite ?
Pour le moment nous nous focalisons sur la manière de concevoir et agencer les jardins à travers les différents outils que nous avons développés. Nous savons que, pour avoir un bon jardin, 80% du travail à effectuer est à faire en amont, lors de la conception. Par la suite, nous envisageons d’intervenir plus directement dans les jardins des gens en implémentant la réalisation du jardin grâce à des partenariats auprès d’agences de réalisation et en développant des solutions de domotiques pour permettre, entre autres, une meilleure gestion de l’utilisation de l’eau dans les jardins.
Propos recueillis par Innovation Time auprès de Maxence Vieux-Rochas, CEO et Fondateur de Greenastic.
Last modified: 31 août 2020
