Le 19 novembre 2024, Innovation Time Genève entame la semaine de l’entrepreneuriat en grande pompe, avec Start-Up Smart. Lors de ce workshop aux allures de séminaire universitaire, Louis Becker (Mementia), Catalina Ortiz (Lumia), et Houman Goudarzi (ZYTLYN) se transforment en professeurs pour aider les entrepreneurs en herbe à sauter le pas.
Règle n°1 : maîtriser l’art de la parole
Il va de soi qu’il faut être un bon orateur pour vendre son projet à des investisseurs. Louis Becker promeut la création d’un lien de confiance entre un entrepreneur et son interlocuteur, tout en manipulant la nature investigatrice des Hommes. Pour se faire, le fondateur de Mementia suggère de commencer un pitch avec une anecdote personnelle en lien avec son projet afin de captiver son audience. Cette méthode requiert toutefois une bonne connaissance de soi afin d’être pertinent auprès de son public. Deuxièmement, Becker souligne le rôle clé joué par les leaders dans la communication de leur vision à leurs employés. En effet, malgré l’image préconçue de l’entrepreneur solitaire et indépendant, il est crucial de relever l’aspect collectif d’un projet entrepreneurial, étant donné que ce dernier doit pouvoir transmettre sa vision à ses collaborateurs.
Règle n°2 : chercher de la (bonne) validation
C’est au tour de Catalina Ortiz d’introduire le concept central d’ “idea validation.” La validation d’une idée est la première étape commune à toutes les start-ups à succès. Sans cette dernière, vous risquez de perdre du temps, de l’argent, et de l’énergie dans une idée qui ne conviendrait pas à votre potentielle clientèle. Une fois le problème identifié, il est préférable de procéder à une série d’entrevues avec les personnes concernées, afin de révéler les pain points (points de douleur) auxquels vous souhaitez remédier. Il est ensuite essentiel d’en extraire une hypothèse : cette dernière devra alors être validée par une deuxième série d’entrevues, mais cette fois-ci avec le public cible de votre idée. Ortiz insiste : il ne faut pas se contenter simplement d’une remarque de type “bonne idée !” mais bien de “quand pourrais-je acheter ce produit ?” ! Pour elle, seul l’avis de la clientèle cible peut déboucher sur un projet solide et durable.
Une fois cette étape franchie, l’idée doit finalement être réévaluée en cours de développement. Un entrepreneur se doit en effet de privilégier la validation de son idée tout au long de son parcours, et non de se précipiter et passer à l’action avant l’heure. Un projet, ça se prépare !
Règle n°3 : be a hustler !
Ces mots prononcés par Houman Goudarzi sont les plus mémorables du workshop. En s’engageant dans les méandres du monde entrepreneurial, vous serez inévitablement confronté à des limites qui vous paraîtront infranchissables. Néanmoins, Goudarzi encourage les nouveaux arrivants à adopter une mentalité de hustler, c’est-à-dire de battants, prêts à surmonter toutes sortes d’obstacles pour atteindre votre objectif. En bref, devenir entrepreneur, c’est être à l’aise dans l’inconfort.
Règle n°4 : souvenez-vous des points clés
Entrepreneurs en devenir – inutile de vous précipiter ! Pour vous lancer dans l’entrepreneuriat, il vous faut tout d’abord perfectionner vos soft skills afin de séduire investisseurs et clients potentiels. Il vous faudra en effet vous montrer persuasif pour que ces derniers vous soutiennent dans votre rêve. De plus, la réussite entrepreneuriale ne se limite pas à la simple création d’une entreprise, mais exige une évolution personnelle perpétuelle. Seuls ceux qui embrassent pleinement ces nombreux défis s’engageront véritablement sur la voie de la réussite.
Kadiatou Maiga
Last modified: 6 janvier 2025
Félicitations pour cet article Kadiatou qui est pertinent et très bien rédigé !